Aujourd'hui, plus besoin de faire l'introduction de la cryptomonnaie comme le Bitcoin ou l'Ethereum. À moins que vous ayez vécu les dix dernières années sur une île déserte, vous devriez en avoir entendu parler. Mais qu'en est-il de la technologie sur laquelle reposent ces monnaies virtuelles? Diriez-vous que vous en connaissez autant sur la blockchain?
La blockchain est parfaitement décrite par son nom : une chaîne de blocs. Chacun des blocs faisant partie de cette chaîne contient de l'information relative à une transaction. Cette chaîne est appelée un registre. Comme un grand livre bancaire, toutes les transactions se suivent depuis la création du bloc de genèse. Ces blocs contiennent l'information relative à l'émetteur, le récepteur et le montant de la transaction. Afin d'ajouter un bloc dans la chaîne, un processus de validation est requis. Ce processus implique différents calculs complexes. Une fois la validation complétée, le bloc est ajouté à la fin de la chaîne.
Le concept de monnaie virtuelle semble émerger d'une certaine insatisfaction face au marché bancaire. Le Bitcoin permettait initialement de faire des transactions monétaires de façon décentralisée. Il a été possible entre autres, pour les Grecques lors de la crise de 2010, de contourner les restrictions bancaires grâce à l'utilisation du Bitcoin. L'Argentine a également vu une augmentation dans l'utilisation du Bitcoin pour échapper à l'importante dévaluation de son peso.
Les principaux avantages de la blockchain sont la décentralisation et indépendance. Décentralisation : puisque les données sont dispersées à travers l'ensemble des utilisateurs, il est difficile de les corrompre. Rares sont les acteurs qui peuvent de façon délibérée fausser ces données. Indépendance : par sa nature décentralisée, les autorités ont peu de contrôles sur les activités liées à la blockchain. Les autorités voient d'un mauvais œil cet aspect de la technologie en prétextant que de mauvais acteurs peuvent jouir d'un certain anonymat. D'autre part, certains groupes d'activistes pour les droits de la personne arrivent de ce fait à contourner des régimes autoritaires.
La monnaie virtuelle ne représente qu'un côté de la blockchain. Tout un écosystème est présentement en train de se bâtir sur cette technologie. Par exemple, que se passerait-il si le registre ne contenait pas seulement des informations relatives à des transactions monétaires, mais contenait aussi des œuvres d'art? Il n'est maintenant pas rare de voir des pièces d'art numérique se vendre pour quelques millions de dollars. Bien sûr, l'attention est portée sur ces sommes astronomiques, mais derrière cette folie, se cache un concept révolutionnaire : le marché des NFT (Non Fongible Token).
Le marché des NFT est basé sur la rareté et les redevances. Rareté : lorsque vous vendez une pièce d'art sur la blockchain, vous pouvez choisir quelle quantité vous désirez offrir pour cet article. Une tactique, pour certains, est d'offrir une quantité limitée d'une œuvre populaire. Ce faisant, un processus d'enchère permet de maximiser les gains. Redevances : pour chacune des pièces d'art vendues, il est possible pour son créateur de demander une redevance sur les transactions futures. Il n'est pas rare de voir ce ratio de redevance variant entre 5 % et 20 %. Vivant dans un monde où le contenu est maître, les créateurs auront désormais le plein contrôle sur l'évolution de leur portfolio.
La technologie de la blockchain apporte une révolution importante dans la conception du monde transactionnel. Aujourd'hui, cette technologie est solidement greffée à de nouvelles habitudes. De nouveaux marchés bourgeonnent autour de la blockchain et son avenir semble très prometteur.
Date de parution : 2021-12-26
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Publié par : Mon Index