Montréal sonne l'alarme sur la crise du logement et ses répercussions

Face à cette situation alarmante, ils ont appelé le gouvernement du Québec à former un comité transpartisan et interministériel, avec une forte représentation du secteur communautaire, pour élaborer des solutions durables et significatives.

Les conséquences de la crise du logement sur les individus sont profondes et variées, affectant non seulement la santé physique et mentale mais aussi la stabilité emploi et la sécurité alimentaire, surtout pour les femmes et les enfants. Roseline Hébert-Morin, du Comité logement du Plateau Mont-Royal, a souligné la détresse des personnes luttant pour ne pas se retrouver à la rue, souvent accablées par la complexité des démarches nécessaires pour sécuriser un logement.

Le fossé entre la hausse des prix des loyers et la stagnation des salaires ainsi que des prestations gouvernementales crée une pression insoutenable sur les locataires. Céline Duclap, du PAS de la Rue de Montréal, rapporte une augmentation significative du nombre de repas servis et de nouvelles personnes accueillies chaque mois, signe que les ressources communautaires sont poussées à leurs limites.

Édith Lambert de l'OASIS de Lotbinière a partagé des difficultés similaires en santé mentale et itinérance, où les manques de logements accessibles et urgents obligent souvent à des déplacements vers des centres urbains, exacerbant les problèmes de débordement dans ces services et la perte de réseaux de soutien pour les personnes affectées.

Devant l'urgence de la situation, les groupes impliqués demandent au gouvernement de prendre des mesures immédiates, dépassant les clivages politiques pour instaurer un plan d'action efficace. Les actions prises maintenant seront cruciales pour l'avenir du secteur communautaire et le bien-être collectif, soulignant l'importance d'une intervention gouvernementale rapide et coordonnée pour adresser cette crise complexe.

Source : Le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal inc. / CNW