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Malgré le vieillissement de la population, la plupart des Canadiennes et Canadiens n'ont pas de plan successoral

Malgré le vieillissement de la population, la plupart des Canadiennes et Canadiens n'ont pas de plan successoral

Seulement le quart d'entre eux (25 pour cent) en ont un.

Le tiers des Canadiennes et Canadiens (33 pour cent) ne mettent pas à jour leur testament lorsqu'un changement important se produit dans leur vie.

Un quart seulement (24 pour cent) ont prévu un plan pour le règlement de leurs frais financiers si la maladie d'Alzheimer ou une autre forme de démence devait les frapper.

Malgré le vieillissement de la population, la plupart des Canadiennes et Canadiens n'ont pas de plan successoral
WINNIPEG, MB, le 15 mai 2023 /CNW/ - Selon l'étude d'IG Gestion de patrimoine (IG) sur la planification successorale, seulement un quart (25 pour cent) des Canadiennes et Canadiens ont un plan successoral indiquant comment devait s'effectuer le règlement de leurs frais financiers et la distribution de leurs actifs en cas de décès ou de détérioration de leurs fonctions cognitives. Pourtant, le nombre de personnes vieillissantes ne cesse d'augmenter - en 2024, 20 pour cent des personnes vivant au Canada auront 65 ans ou plus, et ce pourcentage continuera de croître. Il devient donc urgent que les Canadiennes et les Canadiens intègrent à leurs plans financiers globaux un plan successoral bien conçu.

Cette étude, menée en collaboration avec Pollara Strategic Insights, a révélé ce qui suit :

- Le tiers des Canadiennes et Canadiens (33 pour cent) ne mettent pas à jour leur testament lorsqu'un changement important (tel que l'achat d'une maison, la naissance d'un enfant, une nouvelle relation de couple ou un mariage, ou une détérioration importante de l'état de santé) se produit.

- Un quart seulement (24 pour cent) ont prévu un plan pour le règlement de leurs frais financiers si la maladie d'Alzheimer ou une autre forme de démence devait les frapper.

- Un cinquième seulement (21 pour cent) ont eu des discussions approfondies avec les bénéficiaires de leur succession et leurs liquidateurs ou liquidatrices.

« Il est étonnant d'apprendre qu'aussi peu de gens ont un plan successoral et connaissent le rôle primordial de ce plan lorsqu'on avance en âge » indique Christine Van Cauwenberghe, cheffe de la planification financière à IG Gestion de patrimoine.

Mme Van Cauwenberghe précise qu'un plan successoral efficace comporte plusieurs volets, dont un testament, un mandat ou une procuration et des directives sur les soins de santé. « Pour la majorité des gens, qui n'ont pas fourni de directives claires, la distribution de leur patrimoine sera effectuée en vertu des lois provinciales et territoriales, ou relèvera d'un tribunal des successions. J'ai constaté que de nombreux mythes circulaient au sein de la population canadienne; il est donc essentiel que les gens consultent un conseiller financier ou une conseillère financière accrédité(e) pour élaborer un plan successoral personnalisé assurant le transfert stratégique et fiscalement avantageux de leur actif, selon leurs volontés. »

Un plan successoral doit tenir compte de la détérioration éventuelle des fonctions cognitives

L'une des principales lacunes d'un plan successoral est de ne pas tenir compte de la possibilité que les fonctions cognitives d'une personne vieillissante se détériorent.

« Beaucoup de gens sous-estiment les coûts associés à des troubles neurologiques comme la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence; cela peut être désastreux sur le plan financier pour les personnes directement touchées, ainsi que pour les membres de leur famille et les proches aidants, souligne Mme Van Cauwenberghe. Compte tenu du vieillissement de la population canadienne et de l'étendue de cette maladie, il importe de tenir compte, dans un plan successoral, de la possibilité d'une quelconque forme d'atteinte cognitive afin de réduire le risque d'avoir de graves difficultés financières. »

Voici ce que l'étude a révélé :

- Seulement le tiers des Canadiennes et Canadiens (34 pour cent) ont un plan pour la distribution de leurs actifs s'ils ou elles devenaient inaptes à prendre des décisions financières.

- Un tiers seulement (37 pour cent) travaillent avec un conseiller ou une conseillère qui les aide dans leurs plans financiers.

« Les gens doivent consulter un conseiller financier ou une conseillère financière accrédité(e) et expérimenté(e) pour comprendre les répercussions qu'un trouble cognitif soudain, tel que la maladie d'Alzheimer, peut avoir sur leur plan successoral. Les planificateurs financiers et planificatrices financières établissent une feuille de route bien balisée en tenant d'abord compte des divers scénarios possibles liés à la longévité et en élaborant ensuite un plan global qui assure la sécurité financière de leurs clients et clientes », de conclure Mme Van Cauwenberghe.

Ressources et références
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Date de parution : 2023-05-15

Nombre de consultations depuis la parution : 245

Identification : 1645

Publié par : Mon Index

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