Le gouvernement du Canada investit dans la recherche sur la maltraitance et la protection des enfants
La maltraitance des enfants et la violence familiale sont de graves problèmes de santé publique qui peuvent avoir des effets à long terme sur les personnes survivantes, y compris de graves problèmes de santé mentale, des troubles cognitifs et des difficultés à établir des relations saines.
OTTAWA, ON, le 20 juill. 2023 /CNW/ - Les effets des mauvais traitements et de la négligence s'étendent au-delà des circonstances immédiates et perdurent souvent jusqu'à l'âge adulte. Le gouvernement du Canada est déterminé à soutenir toutes les personnes survivantes de maltraitance durant l'enfance et de violence familiale et à protéger la santé et la sécurité des personnes à risque.
L'honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, annonce aujourd'hui le versement d'un financement de près de 900 000 $ à l'Université du Manitoba pour un projet visant à accroître la capacité de recherche dans le domaine de la maltraitance des enfants, de la protection des enfants et de la violence familiale. Ce projet mettra sur pied et offrira une plateforme nationale de formation en recherche pour plus de 60 stagiaires de disciplines des sciences de la santé et des sciences sociales qui portent sur la maltraitance et la protection des enfants, de même que pour les utilisateurs de connaissances et les experts scientifiques. Le but est de créer un réseau de collaboration durable qui permettra d'améliorer les travaux de recherche et aidera à faire progresser le domaine de la protection des enfants ainsi que de la prévention de la maltraitance des enfants et de la violence familiale au Canada.
Le gouvernement du Canada continuera de faire tout ce qu'il faut pour prévenir la maltraitance des enfants et la violence familiale, soutenir les personnes survivantes et briser le cycle de la violence dans les familles et les collectivités d'un océan à l'autre.
Citations
« Aucun enfant ne devrait avoir à subir de mauvais traitements, de la violence familiale ou de la négligence; pourtant, beaucoup d'enfants et de familles au Canada en subissent. Le financement annoncé aujourd'hui pour l'Université du Manitoba est une étape importante dans l'avancement du domaine de la protection des enfants et l'amélioration des efforts de prévention de la violence. Notre gouvernement continuera de prendre des mesures pour lutter contre la maltraitance des enfants et la violence familiale afin que nous puissions bâtir un avenir où tous les enfants auront un environnement sûr et stimulant dans lequel ils pourront grandir et s'épanouir. »
L'honorable Carolyn Bennett
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
« Chaque personne mérite de se sentir en sécurité et protégée contre la violence physique, mais ce n'est pas le cas pour beaucoup d'enfants. Ce projet mené par l'Université du Manitoba abordera le manque de renseignements en recherche sur la maltraitance et la protection des enfants dans le but d'appuyer les personnes à risque de subir de la violence familiale au Canada. Par la mise sur pied d'une plateforme nationale de formation en recherche pour plus de 60 stagiaires et experts, le projet vise à produire des résultats de recherche fructueux pour protéger les enfants et aider les personnes qui prennent soin d'enfants à employer des stratégies d'éducation des enfants positives. »
Mario Pinto (Ph. D.)
Vice-président (Recherche et international), Université du Manitoba
Faits en bref
- Un tiers des adultes canadiens déclarent avoir subi de mauvais traitements pendant leur enfance.
- La violence familiale a des répercussions sur les relations futures et les générations futures : les enfants qui ont été maltraités, négligés ou exposés à la violence conjugale risquent de subir ou de commettre des actes de violence à l'âge adulte.
- L'Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale indique que les facteurs de risque de maltraitance des enfants et de violence familiale ont augmenté pendant la pandémie de
- COVID-19. Les facteurs de risque comprennent la dépression, le stress parental et la consommation d'alcool. En outre, 5 % des Canadiens (ce qui représente environ 1,5 million de personnes au Canada) ont fait part d'inquiétudes concernant la violence dans leur foyer pendant la pandémie, entre février et mai 2021.
Ressources et références
Date de parution : 2023-07-20
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Publié par : Mon Index